CONFRÉRIE DES COMPAGNONS DU WITLOOF

 

C'est en 1847, il y a donc plus de 150 ans, que naquit le "Chicorium Bruxellensis". Également appelé wit-loof (littéralement "verdure blanche"), chicorée de Bruxelles, endive, dame blanche ou or blanc du Brabant, notre chicon national est le compagnon d'élection du stoemp-saucisse.

Ce qui est incontestable, c'est qu'Evere fut le berceau de la culture du chicon à grande échelle et que la blanche racine procura une certaine aisance aux maraîchers locaux pendant la première moitié du vingtième siècle.

Les Compagnons du Witloof le connaissent à toutes les sauces. À l’origine, un groupe de commerçants du quartier d’Evere a décidé, un beau jour de 1975, de se rassembler pour relancer l’activité commerçante du quartier. Ils choisirent ce légume comme emblème, spécialité de la commune. Ils s’orientent d’abord vers le folklore en créant un géant : KIETE WITLOOF. On lui offre une épouse KROOSKE, puis, en suite logique, ils ont un enfant LOMMEKE. Après une dizaine d’années, les vingt membres actifs de cette confrérie se mirent à valser non plus aux sons des fanfares de géants, mais aux sons des recettes en tous genres.

Dès 1986, la confrérie fut admise au Conseil Noble des Confréries Gastronomiques du Brabant Wallon et de Bruxelles. Il faut remarquer que le nom de la confrérie présente … une faute d’orthographe puisqu’en réalité le mot "witloof", qui vient du flamand occidental, est… féminin.

Notre prochain chapitre aura lieu le dimanche 16 mars 2025. Il marquera notre 50ème anniversaire.

 

   

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1er dimanche du mois de février.

Mme. Anne SAINT HUBERT - rue de l'Abdication 35 - 1000 BRUXELLES

0474/21.42.81

compagnonsduwitloof@gmail.com

Consultez notre page ici.

   
   

La culture et le forçage du chicon à Bruxelles

Le forçage de chicon trouve son origine à Bruxelles. La plante dite "chicorée" est cultivée depuis des siècles pour sa racine et ses feuilles. Mais, c’est dans le nord-est de Bruxelles que, au milieu du XIXème siècle, la plante est améliorée et ses feuilles blanchies pour aboutir à une forme compacte et fermée créant le chicon. Il existe plusieurs hypothèses autour de cette création. Selon certains, ce serait une découverte "accidentelle" par un agriculteur de Schaerbeek ou d’Evere. Une autre, peut-être la plus plausible, attribuerait cette trouvaille, aux alentours de 1840, au chef jardinier du Jardin Botanique de la Porte de Schaerbeek à Saint-Josse-ten-Noode, François BREZIERS. Celui-ci aboutit, par sélection et croisement, au chicon de Bruxelles tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Ce légume blanc et doux-amer devient très vite populaire auprès de la bourgeoisie. La demande croissante des consommateurs et l’urbanisation grandissante ont poussé les agriculteurs à chercher des terrains plus éloignés du centre de Bruxelles, vers Schaerbeek, Evere et Haren. Au final, cette production très spécifique se répandra dans la région Bruxelles-Malines-Louvain. Cette zone sera très vite appelée le « triangle du chicon ». Si de nos jours, le nombre de cultivateurs a fortement diminué en région bruxelloise, le territoire reste cependant riche en éléments matériels (outils, éléments iconographiques…) et en savoir et connaissances techniques liés à cette culture particulière. Ces témoins précieux sont préservés et transmis aux Bruxellois, jeunes ou moins jeunes, par des associations locales actives comme notre confrérie.

Le chicon , surnommé « l’or blanc » est un mets de choix prisé dans nombres de préparations culinaires et se consomme tant cru que cuit. De la cuisine du quotidien à la haute gastronomie, il est un ingrédient essentiel de plusieurs classiques culinaires belges et bruxellois comme « les chicons au gratin » ou « braisés », « à la brabançonne » pour accompagner les volailles. Il se décline aussi sous forme d’alcools forts, de confitures et même de bière.

Depuis le 29 mars 2021, le chicon ou witloof est reconnu au patrimoine culturel immatériel de Bruxelles.

La confrérie défend donc et fait la promotion de cette culture de la witloof (chicon ou endive) de pleine terre ainsi que de tous ses produits dérivés (tant solides que liquides), en participant à des manifestations gastronomiques, culturelles, folkloriques et traditionnelles. L’association entretient des contacts tant avec d’autres groupements belges qu'étrangers, oeuvrant dans le même esprit, et enfin, contribue à toute action favorisant l'aide pour des oeuvres à caractère social, humanitaire ou caritatif.

Parmi les produits dérivés défendus par la confrérie, épinglons entre autres :

Le Trou-Chicon

Le Trou-Chicon est élaboré par la distillerie GERVIN à Baugnies à côté de Tournai. Cet alcool titrant 35° est issu de la distillation de chicons de pleine terre. Tant au nez qu’en bouche, la présence du légume est une évidence. La note légèrement sucrée nous renvoie vers la saveur d’un chicon légèrement caramélisé. Il se sert à température ambiante avec toutefois un petit glaçon pour qu’il puisse dévoiler son incroyable parfum. Il se boit pur mais peut être aussi utilisé en cuisine.

L' Amour de Witloof

L’amour de Witloof est élaboré sur la même base mais est un peu plus sucré pour satisfaire les amateurs d’un alcool plus doux.



La bière "Chicon Malté"

L’Arever Chicon Malté est une bière blonde avec un goût subtil de chicon titrant 5%.
Elle est brassée par la brasserie AREVER établie à Evere, rue Frans Pepermans 72.
Elle est dispnible en bouteilles capsulées de 33 cl.

Notes de dégustation : Bel équilibre acidité/amertume. Le chicon est présent en amertume d'arrière bouche tout en restant discret.
Beaucoup de fraîcheur due à la présence de grains crus.
Bière désaltérante avec une belle longueur en bouche.

 

Manneken-Pis a reçu notre costume le 2 septembre 1989.
C'était sa 474ème tenue.

   

Pour en savoir plus,

visitez le site de la confrérie

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