Le sabot à
Cerfontaine.
Vers 1800, on comptait au juste quatre ou cinq sabotiers comme dans beaucoup de villages, mais progressivement, des artisans venus du tout
proche département français du Nord vinrent pratiquer le métier et, en 1850, on comptait plus d’une centaine d’ouvriers sabotiers dans l’entité.
Au début du XXème siècle, il y avait en Belgique quatre grands centres de fabrication sabotière, à savoir : le Pays de Waes (entre Gand et Anvers), le Pays de Saint-Hubert en Ardenne, le Borinage et le Sud de
l’Entre-Sambre-et-Meuse regroupant les villages de Cerfontaine, Nismes et Presgaux.
À Cerfontaine, les petits ateliers, appelés « boutiques », forts de quatre à dix ouvriers firent place petit à petit à deux usines bien concurrentes : la Saboterie Saint-Joseph (très catholique) et la Saboterie
L’Espérance (très socialiste).
* Il est à noter que la « Saint-Joseph » était bien plus importante que celle de « l'Espérance » !
* Il est à noter de même que la « Saint-Jospeh » disparut en 1950, son adversaire résistant jusqu’en 1962.
Le progrès avait fait supprimer l’usage des sabots qui ne se trouvaient plus guère employés que pour le jardinage (et encore !) et dans certaines entreprises métallurgiques où ils protégeaient les pieds des ouvriers
contre les projections de métal en fusion.
À Cerfontaine, jusqu’à la guerre de 14-18, les jeunes étaient bûcherons, ouvriers de carrière, sabotiers ou alors... travaillait au chemin de fer.
Jusque vers les années 20, époque à laquelle le machinisme apparaît aussi dans cette industrie, les sabotiers travaillaient en couple :
• le planeur qui utilisait une « plane » pour dégrossir les morceaux de tronc de bois vers une forme « sabot ».
• le creuseur qui évidait, lui, l’intérieur.
Les produits promus
par la confrérie sont :
La moulé de
Truite
Notre Moulé de Truite et sa garniture
La truite est particulièrement abondante dans notre rivière "L'Eau d'Heure".
Notre moulé de truite est une terrine de poisson préparée avec des truites fraîches et des filets de truites fumées.
La
Walcourt Triple
Au départ, nous assurions la promotion de la "Joseph" élaborée par la brasserie de Silenrieux. Malheureusement, celle-ci a été rachetée par un groupe français et la "Joseph" n'est plus brassée en Wallonie,
ce qui est contraire à nos engagements de promotion de produits wallons.
Nous nous sommes donc tournés vers une micro-brasserie artisanale située à Walcourt exploitée par les frères Benoît et Yves MASSEZ.
Ils nous ont propsé la Walcourt Triple.
Il s'agit d'une bière blonde non filtrée, de fermentation haute, refermentée en bouteille et qui titre 8,5% vol alc.
On la trouve en bouteilles capsulées de 33 cl.
Bière rafraîchissante à servir à 8 ou 10°.
Notes
de dégustation :
Directement très désaltérante. L'amertume du houblon vient très vite, accompagnée du minéral trouvé au nez.
L'amertume se renforce en 2ème bouche mais sans aucune agressivité, on garde cette amertume très longtemps après la dégustation.
Petite bulle très fine bien présente jusque la fin de la dégustation.
La
Walcourt Triple Ambrée
Une autre version plaît davantage aux dames. Il s'agit de la Walcourt Triple Ambrée.
Il s'agit d'une bière ambrée non filtrée, de fermentation haute, refermentée en bouteille et qui titre 8,5% vol alc.
On la trouve en bouteilles capsulées de 33 cl.
Bière rafraîchissante à servir à 8 ou 10 °.
Notes
de dégustation :
Une belle rondeur en première bouche. L'amertume, elle, arrive plus tard que chez sa "cousine" blonde, délicatement, sans écraser la rondeur.
En fin de bouche, on retrouve les deux.